LA 1 Les Caprices de Marianne
Introduction :
- Alfred de Musset, auteur romantique // un théâtre pour être lu
- Les Caprices de Marianne : enjeu de la pièce ; présentée comme comédie
- L’extrait : Une très longue scène d’exposition où les personnages principaux apparaissent :
Marianne, Octave, Cœlio, Claudio. Le début de la scène nous a appris l’amour désespéré que porte
Cœlio à une Marianne indifférente. Il s’agit de la première apparition d’Octave et de la première rencontre entre les deux amis.
- Reprise de la question et annonce du plan
Lecture
Explication
I – Cœlio, un être mélancolique et tourmenté
1 – un être mélancolique
a) son aspect : « ce large habit noir »L. , sa pâleur relevée par Octave « un pied de blanc sur les joues » L.
b) présenté ainsi par son ami Octave : oxymore « gracieuse mélancolie » L.
c) l’extrême sensibilité que Cœlio avoue dans sa tirade : « Il me manque le repos… » L. . Tout lui est souffrance, tout lui est obstacle. Il définit le tourment continu qu’il subit par la métaphore lyrique : il lui manque « la douce insouciance qui fait de la vie un miroir où tout glisse » L. , par l’expression hyperbolique « une dette pour moi est un remords » L.
, par l’antithèse désignant l’amour « passe-temps » L. , pour les autres, sentiment qui « trouble (sa) vie entière » L. pour lui.
2 – un amour passionné
a) la force de cet amour : affirmé dès les premières répliques : hyperbole : il est amoureux « plus que jamais de la belle Marianne » L.
b) l’expression du trouble amoureux : tirade de Cœlio « depuis un mois j’erre autour de cette maison la nuit et le jour » L.
: le verbe « errer » souligne le désarroi du héros, tout comme les expressions du temps renforcent l’idée d’un amour qui l’obsède, comme il l’affirmait quelques lignes
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