La bataille de stalingrad
Une occupation chèrement acquise
18 mois plus tôt, le 22 juin 1941, le Führer allemand, Adolf Hitler, a attaqué l'URSS.
Ses troupes ont parcouru à grande vitesse les immenses plaines de la Russie et sont arrivées aux portes de Moscou et de Léningrad. Une partie de la Wehrmacht se dirige vers le Sud et les gisements de pétrole du Caucase cependant la VIe Armée de Paulus oblique vers Stalingrad.Cette métropole industrielle située sur la Volga a changé en 1925 son nom de Tsaritsyne pour celui du dictateur soviétique. Le Führer veut à tout prix s'en emparer, un peu pour le nom qu'elle porte et surtout pour couper les voies de ravitaillement des Soviétiques. Un bombardement réduit la ville à un champ de ruines et fait 40.000 victimes dans la population civile, évacuée avec retard.
Défendue par le général Tchouikov, Stalingrad, qui s'étend sur 40 km, est conquise rue par rue pendant l'automne 1942, au prix d'immenses souffrances des deux côtés. Le 11 novembre, Paulus lance un ultime assaut et occupe enfin la ville mais ses ennuis ne font que commencer.
Piège fatal
Le chef d'état-major soviétique, le général Georgi Joukov, devine que les Allemands se sont avancés trop loin de leurs bases et ne sont pas protégés sur leurs flancs. Il regroupe ses forces. Il rappelle même des troupes d'Extrême-Orient destinées à prévenir une offensive japonaise. Huit jours après l'entrée des Allemands dans la ville, deux armées soviétiques se dirigent sur Stalingrad en empruntant la Volga gelée, l'une par le nord, commandée par Rokossovski, l'autre par le sud, commandée par Ieremenko.
La contre-offensive soviétique