La bataille du rachat de la dette d’endemol continue
Time Warner a offert 1 milliard d'euros. La société de production a refusé. La productrice de « Big Brother » souhaite rester « indépendante ». Elle s'était donnée jusqu’au 13 décembre pour trouver un accord avec ses créanciers (en majorité des banques) et restructurer sa dette de 2 milliards d'euros. La solution trouvée serait une montée au capital des créanciers de la société fondée par John de Mol. Ses actionnaires à 33%, la banque Goldman Sachs, le groupe italien Mediaset et la société d’investissement Cyrte, verraient leur part diluée. Les banques revendraient ensuite le groupe.
Un accord difficile entre actionnaires et créanciers
Ce 13 décembre, les discussions se sont enlisées. Si la majorité des créanciers s’est prononcée pour un échange dettes contre actions, les actionnaires ne semblent pas enclins à perdre leurs prérogatives. Ainsi le groupe de Silvio Berlusconi, Mediaset, s’est déclaré défavorable à une telle opération. Les créanciers eux-mêmes, Barclays en tête, ne seraient pas tous intéressés par une prise de participation dans le capital de la société de production et préféreraient recevoir de l’argent, c’est ce que révélait le quotidien The Independent mi-décembre.
En définitive, le groupe néerlandais, « confiant de l’imminence d’un accord », s’est donné jusqu’au mois de février pour parvenir à faire s’entendre les différents protagonistes.
Pendant ce temps, les offres externes sont rejetées
Time Warner est le dernier en date à avoir été éconduit, malgré la présentation d’une nouvelle offre 100% en numéraire (la précédente