Sommaire I. Résumé 2 II. Introduction 3 III. Thèse défendue : Pourquoi la BCE ne doit-elle pas demeurer prêteur de dernier ressort. 4 A. Le rôle de PDR va à l’encontre de la mission de la BCE : Inflation vs Stabilité des prix 4 B. La perte de l’indépendance de la BCE, son atout majeur. 4 C. La responsabilité des politiques dans la crise & la refonte nécessaire mais non envisageable du mandat de la BCE 6 D. Les aléas moraux engendrés 6 1. Conduite rationnelle de la BCE envers les états 7 2. Au travers des banques 7 3. Différence entre états et banques 8 E. L’Implication fiscale 8 IV. Objections 9 A. Une banque centrale, prêteur en dernier ressors : une solution faisant preuve à l'étranger 9 B. La BCE est la seule à pouvoir éviter l’effondrement du système bancaire et de la zone euro. 9 C. La responsabilité de la BCE en cas de non soutient aux pays en difficultés financières 10 V. Conclusions 10

I. -------------------------------------------------
Résumé

La Banque Centrale Européenne a exercé le rôle de prêteur de dernier ressort, notamment vis-à-vis de la Grèce, suite aux différentes crises financière et bancaires en Europe, cependant la BCE ne doit pas demeurer dans ce rôle de prêteur de dernier ressort pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, selon son président actuel, Mario Draghi, la BCE en tant que prêteur de dernier ressort est une contradiction des traités européens. A sa création, la BCE a été conçue en étant indépendante des gouvernements des Etats membres. Cette indépendance est nécessaire, d’une part, pour la conservation des prix et donc l’absence d’inflation, et d’autre part, afin d’éviter l’influence des pouvoirs politiques. Cette indépendance est importante afin de conserver une certaine crédibilité, nécessaire au soutien de la croissance, de la création d’emploi et de la stabilité financière.
D’autre part, une assistance trop importante de la BCE pousserait les pouvoirs politiques à se