Texte de bac 12 : « Les fleurs du mal **» Baudelaire La Beauté Introduction : Ce poème est extrait de l’œuvre principale de Baudelaire, les fleurs du mal, dans laquelle il décrit la lutte du poète vers l’idéal auquel il aspire contre le spleen dévastateur, l’ennui, le dégout de la vie qui le rattrape. Nous sommes dans la partie Spleen et Idéal où Baudelaire veut échapper au spleen par l’art. Ici, il veut sortir du spleen par la beauté. Il y a donc une méditation et une rêverie sur l’art qui permet d’échapper à toutes les formes spleen. Nous allons donc voir les accents parnassiens de Baudelaire puis on analysera les éléments propres à Baudelaire. I) Idéal parnassien Baudelaire possède plusieurs valeurs en commun avec les parnassiens et il va d’ailleurs dédier son ouvrage Les fleurs du mal à son chef de file, Théophile Gautier. La beauté comme valeur suprême On voit dans ce poème la beauté comme une valeur suprême tout d’abord dans le titre qui ne comporte aucun complément ce qui en fait quelque chose d’absolue en elle-même. Il fait parler la beauté à la première personne et s’adresse aux hommes en les qualifiants de « mortels » ce qui en fait une déesse. La beauté apparaît donc comme pouvant révéler le divin ce qui est caractéristique du parnasse. On remarque qu’ « éternelle » est en opposition à « mortel » ce qui évoque l’idée d’éternité pour la beauté alors que l’homme est que de passage. On relève aussi le terme « je trône » qui montre l’idée de royauté, du pouvoir suprême. De plus, le vers « cœur de neige à la blancheur des cygnes » fait référence aux notions de blancheur, de pureté qui est associées à la beauté. On relève aussi la présence de la lumière, de blancheur avec « clartés » accentué par le pluriel pour bien montrer la notion de pureté. coté intemporel de la beauté On voit également le coté intemporel de la beauté par le fait qu’elle soit qualifiée « d’éternelle ». Cette idée d’intemporalité est caractéristique