La beauté - charles baudelaire.
Spleen et Idéal – La Beauté
XVII
Présentation de la poésie : Nous allons vous faire la lecture d’un des poèmes de Charles Baudelaire intitulé La Beauté et extrait de son œuvre Les Fleurs du Mal publié en 1857.
Commentaire composé : Axes : Une allégorie de la beauté - Conception de la poésie par Charles Baudelaire
Poète français, critique d’art, essayiste et traducteur, Charles-Pierre Baudelaire nourri du romantisme et tourné vers le classicisme, entre le Parnasse et le symbolisme, occupe un important rôle dans la révolution poétique. Issu de son ouvrage Les Fleurs du Mal, le poème La Beauté, qui est l’un des thèmes sans cesse étudié par les poètes, fut écrit en 1857. Cette poésie fait partie de la première section du recueil, Spleen et Idéal, et est le dix-septième poème de celui-ci. Baudelaire décrit la beauté comme étant vivante à travers ce sonnet et tente d’y accorder une plus vaste ouverture d’esprit et de liberté. Comment le poète exprime-t-il, à travers l’allégorie de la beauté, sa vision de la poésie ? Il nous faut étudier, en un premier temps, l’allégorie de la beauté pour ensuite aborder la conception de la poésie par Charles Baudelaire et permettre une corrélation entre ces deux objets.
Une allégorie est l’abstraction, la représentation d’une idée à travers une histoire, une image.
Dans cette poésie la beauté est représentée telle la Femme, cet être parfait, muse des grands artistes, et immortel « comme un rêve de pierre ». (v.1)
Pour la personnifier, le poète lui prête la parole pour se décrire. Ainsi, le premier mot du sonnet « je » se répète jusqu’à sept fois tout au long de celui-ci. On y retrouve aussi les déterminants possessifs « mon » (v.2) et « mes » (v.9 et 14) qui insistent sur cette figure de style.
En outre, elle brosse son portrait et se présente comme étant insensible, d’une part, à travers le vers 8 où elle affirme que « jamais [elle] ne pleure et jamais [elle] ne [rit] » et