La belle histoire de little marcel
Le truc c'est que les marcels s'arrachent immédiatement comme des fougasses. Le nom, la forme, le principe du marcel tout con ou tout ça à la fois, le fait est qu'ils ont eu du nez et que les gens ils les attendaient, ces marcels. Même s'ils ne le savaient pas eux mêmes.
Alors Eric et Lynda en ont fait faire d'autres, en couleur. Et puis encore d'autres, à rayures.
Et puis petit à petit, Little Marcel est devenue une marque de prêt à porter avec, 6 ans plus tard, des corners un peu partout, des points de vente jusqu'en Corée et plus de 40 salariés. Une success story comme je les aime bien, parce que c'est rassurant de constater que parfois, tout peut partir d'une toute petite et minuscule idée un peu folle.
Sauf que là où certains auraient pris le melon, se seraient installés à Los Angeles, parleraient d'eux à la troisième personne et deviendraient les parrains de Joy et Faith Hallyday, les patrons de Little Marcel ont préféré... rester chez eux. Au Grau du Roi, parce que c'est "là que tout a commencé". "C'est là aussi où on est heureux", explique Lynda. Surtout, collection après collection, ils avancent doucement mais sûrement, en bossant, bossant, bossant.
Tout ça, on me l'a donc expliqué pendant ce voyage de presse en Camargue. Un séjour organisé "pour vous montrer l'esprit dans lequel on travaille", nous a-t-on expliqué à notre arrivée. Au départ, mauvaise comme je suis et suspicieuse comme pas