La bête humaine
La fêlure
Définition : - Légère altération mentale : folie - Trou, cassure imperceptible - Existence de la fêlure = grand vide intérieur
A travers la fêlure, l’instinct cherche l’objet qui lui correspond.
Hérédité de la fêlure ne transmet ( se transmet de manière silencieuse) rien d’autre que soi, vague et diffus.
Pour Zola : métaphore de la fêlure désigne une lésion, une blessure et se réfère à une névrose héréditaire, une perte d’équilibre.
La fêlure désigne un vide, c’est la Mort, l’instinct de mort. Cet instinct constitue à lui seul la grande hérédité, la fêlure.
Hérédité :
Définition :
Criminalité pathologique et héréditaire.
2 hérédités : - Homologue, bien déterminée - dissimilaire/ transformation, caractère diffus, définissant une famille neuropathologie.
La bestialité
- Annoncé par titre, métaphore centrale dans texte et caractérisé par les personnages. Violence de roubaud envers sa famille, réputation de Grandmorin comme étant un violeur. - Derrière civilisation, se cacherait donc une violence primitive et « animale » - Locomotive= appellation « bête humaine » . - Fin du chapitre sur le train qui s’enfonce dans la nuit inarrêttable. => annonce suspense, meurtre, bestialité.
Citations :
- p. 47 ( milieu) : « En trois ans, il ne lui avait pas donné une chiquenaude, et il la massacrait, aveugle, ivre, dans un emportement de la brute, de l’homme au grosse mains, qui, autrefois, avait poussé des wagons. »
=> bestialité de Roubaud qui commence, ( plus loin ) « il s’enrageait » comme une bête
p. 48 « il s’était jeté à son côté, il l’avait empoignée par les cheveux, pour la clouer au sol » geste de se jeter vers elle, montre qu’il se comporte ( se bat) comme un animal.
-p. 47 l’emportement de Roubaud montre qu’il serait prêt à la tué. => instinct de mort : fêlure. «