la caledonie
Les premiers habitants de la Nouvelle-Calédonie sont des Mélanésiens.
En 1774, James Cook est le premier Européen à découvrir la Nouvelle-Calédonie, visitée l’année suivante par La Pérouse. Et c'est le 24 septembre 1853 que l'amiral Fébvrier-Despointes prend possession de l'île au nom de la France.
La Nouvelle-Calédonie est française depuis cette date. La ville de Nouméa est créée en 1854.
A la colonisation de peuplement libre et agraire s'ajoute dès 1864 celle d'origine pénitentiaire. Le bagne, créé par Napoléon III, accueillera à un moment 5 000 communards, dont Louise Michel (révolutionnaire anarchiste française). Son rôle déclinera progressivement jusqu'à sa fermeture en 1897.
Cette époque est marquée par de nombreuses révoltes de la population kanak, dont la plus célèbre est celle menée en 1878 par le grand chef Ataï.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, 50.000 soldats américains engagés dans la bataille du Pacifique séjournent en Nouvelle-Calédonie.
En 1946, la Nouvelle-Calédonie devient un territoire d'Outre-mer. Les années qui suivent la Libération sont marquées par la démocratisation et la généralisation du suffrage universel. L'histoire de l'économie calédonienne est fondée sur l'exploitation du minerai de nickel dont la découverte revient à l'ingénieur Jules Garnier en 1864. Bien qu'ayant commencé dès 1874, ce n'est qu'après 1960 que la production de nickel entra dans une phase d'expansion modifiant profondément l'économie calédonienne. Les années 80 sont marquées par la montée du mouvement indépendantiste Kanak. Les tentatives de répression de ce mouvement accroissent les tensions sur le territoire qui atteignent leur point culminant avec le drame de la grotte d'Ouvéa (avril 1988). La signature des accords Matignon (26 juin 1988) et Oudinot (20 août 1988) a permis d'apaiser les tensions politiques et d'engager le