"la censure, quelle qu'elle soit, me paraît une monstruosité, une chose pire que l’homicide; un attentat contre la pensée est un crime de lèse-âme. La mort de Socrate pèse encore sur le genre humain " de Gustave Flaubert. Dès le début de l’Histoire, la censure est liée aux régimes politiques des Etats. Néanmoins, les modes d’expressions de la pensée, qu’elles soient orales, théâtrales, écrites ou encore cinématographiques ont toujours été en partie réglementés, même dans les démocraties les plus tolérantes. L’origine du terme « censure » remonte à une fonction créée à Rome en – 443 qu’on appelait « censeur », et son travail était en partie de surveiller les mœurs. Dans la Chine et l'Israël antique, la censure était considérée comme un moyen de contrôle des mœurs et de la vie politique. La première loi sur la censure fut instaurée en Chine en 300. Le cas le plus connu de censure antique est celui de Socrate, un philosophe grec. En effet, il fut condamné à boire la ciguë pour avoir recommander la liberté de discussion et pour avoir exprimer publiquement sa pensée. Il s’opposait aux croyances de la Cité, convaincu que les astres n’avaient pas de caractère divin, et parce qu’il corrompait les jeunes. Sa pensée, jugée dangereuse pour la société athénienne, a été sévèrement punie. En effet, il a été tué ce qui l’empêcha d’exprimer son opinion. Pouvons-nous, dès lors, affirmer que le contrôle de la pensée par l’autorité est un acte scandaleux car il empêche à l’homme de se forger un esprit critique ? Cependant une liberté d’expression trop laxiste ne créerait-t-elle pas le chaos total ? Et finalement, n’existerait-il pas un compromis entre l’atteinte à la pensée et la protection des plus faibles ? C’est à ces différentes questions que nous allons tenter de répondre. Que la censure soit un acte inacceptable pour la liberté d’expression de l’être humain, qui oserait encore le nier ? certains pays comme l’Iran, la Chine. Ces gouvernements empêchent la presse