La chanson du mal aimée
Le titre éclair particulièrement l’extrait car il fait allusion à la liaison malheureux avec Annie Playden jeune gouvernante anglaise rencontré dans la famille allemande dans laquelle François été précepteur (prof particulier).
Ce poème fait donc des allusions à un amour malheureux et paradoxale mais il représente aussi une réussite de l’art politique entre classique et renouveau se qu’on verra dans une deuxième partie.
I- Un amour malheureux et paradoxal
1- Présence de la mort
Dans la 1ère strophe, une belle image onirique (du rêve) nous montre des nageurs morts (d’amour ?) et la voie lactée dépeint comme un fleuve dont la blancheur suggère la pureté mais aussi la sensualité.
2- Le souvenir négatif d’une passion
Un champ lexical péjoratif : « putain, panthère, amer, rebute, sanglant ». La virulence du vocabulaire exprime une sensualité violente et dangereuse. Comparaison avec des êtres mal faisant «la panthère, la sirène ». Les souvenirs amoureux deviennent des cauchemars « saveur amer, sanglant, faisant pleurer »
3- Un revirement inattendu
Mais se souvenir remet un retournement à la 4ème strophe :
- Importance de « mais » (vers 16) en début de strophe
- Passage de l’imparfait au présent (je t’attends) puis au futur (je lui dirai)
- L’anaphore de « avec » (vers 17) montre un engagement de tout son être. Toute fois « si jamais » montre son pessimisme.
Et la froideur subsiste dans l’expression « cette femme ». Enfin le vocabulaire devient plus simple « content ». Ainsi il minore l’importance de cet espoir. Comme il veut oublier le mauvais souvenir, les tonneaux percé des Danaïde on des valeurs positives : par l’oubli il reviendra « heureux comme un petit enfant.
4-