la chasse aux phoques
La chasse aux phoques, pourquoi et comment ?
Developpement durable article6.000 personnes pratiquent la chasse au phoque au Canada ; les phoques sont principalement tués pour leur peau, utilisée par l’industrie de la mode (fourrure) et pour leur huile, très prisée par l’industrie pharmaceutique.
Ainsi la chasse au phoque constitue une importante source de revenus pour de nombreuses petites localités côtières isolées du Canada atlantique, du Québec et du Nord : selon le ministère canadien du Commerce, elle peut représenter jusqu’à 35% du revenu annuel d’un chasseur de phoque.
Si le phoque n’est pas à proprement parlé une espèce menacée, sa chasse est dénoncée pour sa cruauté par de nombreuses ONG comme le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) ou la Human Society International, auxquelles vient s’ajouter la célèbre Fondation de Brigitte Bardot.
Developpement durable article En effet, non seulement, la chasse vise les très jeunes phoques puisque 98% des phoques chassés ont entre deux semaines et trois mois, mais leurs conditions d’abattage sont parfois accablantes.
Si les chasseurs tuent les phoques désormais à l’aide de fusils dans leur majorité, certains continuent d’employer la technique du hakapik (instrument d’1,50 munie d’une pointe métallique), qui amènerait à des dépeçages d’animaux encore vivants ! En 2001, une équipe de vétérinaires a observé la chasse et examiné les cadavres dépecés ; selon elle,