La chevauchée des walkyries
Deux thèmes principaux exposent dans ce prélude les antagonismes entre Pouvoir et Amour, Dieux et Hommes. Les dieux et les hommes se rapprochent mutuellement, mais l’homme pourtant se révolte contre eux ; c’est le stade de l’individualité. Le motif musical qui se répète durant toute la confrontation, représente l’annonce de la mort et augure une fin tragique. C’est l’apogée du drame musical. Wagner a illustré par sa musique la philosophie de Schopenhauer et a influencé profondément Nietzsche.
La forme générale du prélude se divise en deux grandes parties avec reprises, schématisées ainsi : A>B>A>Final
- PARTIE A (0-2’22’’) :
Après les introductions successives des instruments de l’orchestre (0-23’’), le thème principal (24’’) composé d’un seul schème¹, est répété plusieurs fois sur d’autres degrés par des sauts de tierces. Ce thème est joué par les cuivres (trompettes et trombones). Une grande puissance et une forte assurance s’en dégagent, accentuées par les arpèges² rapides ascendants et descendants des violons. Le cors aussi ajoutent à l’impression d’une marche militaire, malgré son rythme ¾ très caractéristique. Le thème est repris sur plusieurs degrés en changent de tonalité, ce qui symbolise à mon avis l’homme entier en voie de progression vers le surhomme.
- PARTIE B (2’23’’-3’20’’) :
Le tutti orchestral exprime la chute des dieux par des mouvements très dynamiques descendants mis en relief par la puissante expression des instruments de percussions (Timbales et Cymbales).
- REPRISE DE LA PARTIE A (3’21’’5’18’’) : On sent que le combat n’est pas encore gagné. Mais la reprise du thème joué par tout l’orchestre à l’unisson (4’02’’) est prometteur. La chute des