La chine et le monde
Introduction :
Août 2008, la Chine est l’hôte des JO de Pékin ; l’organisation de cet événement sportif, l’accueil de représentants internationaux lui valent une reconnaissance qui la place à l’égal de ses prédécesseurs (Grèce, Australie, USA ou Espagne), outre le fait d’être l’un des rares pays asiatiques à ce poste temporaire et convoité (Japon en 1964 ; Corée du sud en 1988).
Le gouvernement de Hu Jintao ne pouvait que s’enorgueillir de ce que Pékin devienne au cours de quelques semaines sa vitrine et l’intronisait en tant que grande puissance mondiale. Ceci confortait également la Chine continentale en tant que seul visage offert à l’international, en référence au conflit l’opposant depuis longtemps à la République de Chine installée à Taiwan.
Cependant, à cette occasion les possibilités de diffusion d’information de Chine vers l’étranger se trouvaient limitées voire censurées, notamment les communications par Internet, intrinsèquement rapides et invérifiables. Souci de protection faisant suite aux événements survenus au Tibet quelques semaines plus tôt ou culte du secret hérité de la longue domination soviétique ? Ce protectionnisme de l’information offre à la Chine une place à part dans un monde porté sur l’hyper-communication au point d’être qualifié de village mondial.
Passée sans transition de l’impérialisme à l’uniformisation communiste, la Chine s’ouvre depuis 1992 à une économie de marché, et se distingue de ses principaux partenaires par l’inégalité observable au sein de sa très nombreuse population quant à la répartition des richesses. Le PIB par habitant est encore inférieur à $6.000 annuels, alors que le printemps 2010 a vu le pays dépasser le Japon et se classer au deuxième rang mondial en termes de PIB annuel global.
Etant devenue un acteur de taille au point de vue économique, la Chine devient incontournable dans les échanges mondiaux. Et on est peut se