La cité - commentaire du texte d'aristote
La thématique du passage est la société. Il constitue une réflexion sur la notion de « cité ». Plus précisément, Aristote s’intéresse ici aux conditions qui sont indispensables pour fonder une cité, en tant que « communauté politique ».
Tout d’abord, il présente les relations humaines nécessaires et celles indispensables qui doivent exister pour qu’on puisse parler de « cité ». Sa thèse est la suivante : « la fin d‘une cité c‘est la vie heureuse […] ; c’est en vue de belles actions qu’existe la communauté politique, et non en vue de vivre ensemble ».
D‘après le philosophe, il est « manifeste », c’est-à-dire évident que la cité n’est pas une « communauté de lieu ». Bien sûr, le fait d’habiter sur un même lieu rapproche les gens. Depuis toujours l’Homme essaye de se grouper avec les autres « en vue de s’éviter les injustices mutuelles ». Une fois qu’une relation pacifique est instaurée dans un groupe, elle peut entraîner « échanges ». Une cité ne saurait exister sans ces conditions. Elles ne sont pourtant pas suffisantes.
« Même quand elles sont toutes réalisées, cela ne fait pas une cité » écrit Aristote. Il explique dans la phrase qui suit, que la cité est une « communauté de la vie heureuse […], dont la fin est une vie parfaite et autarcique pour les familles et les lignages ». Ce serait donc tout d’abord une communauté, c’est-à-dire un groupe de personnes vivant ensemble et ayant des intérêts communs. Ils seraient rattachés entre eux par des liens familiaux et par leurs ancêtres. Ensuite, ils auraient un même but en commun : la vie « heureuse ». Elle serait idyllique et autonome, « autarcique ». On voit ici l’intérêt d’un lieu commun, sur lequel cette vie « parfaite » serait possible. A cette dernière