La climatisation
Malgré les gros efforts des fabricants, la climatisation n’est pas encore totalement ‘écologiquement correcte’ ni tout à fait sans danger pour la santé. Le point sur les chocs thermiques, les gaz à effet de serre et autres réjouissances.
Une enquête menée par la Sofres (1) à l’occasion du salon Interclima de février 2004 montre que la préoccupation environnementale fait désormais partie intégrante des exigences des Français. Si 92% des Français interrogés se déclarent satisfaits de leur système de chauffage, quel que soit d’ailleurs le système utilisé, ils sont également de "plus en plus nombreux à s’intéresser à la climatisation, effet canicule oblige, mais aussi aux énergies renouvelables, notamment le solaire", indique cette enquête.
Surtout, dernier aspect de l’enquête, huit personnes sur dix jugent important que les lieux publics et les lieux de travail soient en priorité climatisés. En outre, de plus en plus de particuliers (surtout des femmes) sont tentés par la climatisation de leur logement, principalement les propriétaires de résidence principale et les familles qui ont des enfants de moins de 15 ans. Si l’enquête ne détaille pas quel type de climatisation est souhaité, si l’on en juge par l’effort réalisé par les fabricants et industriels présents lors de ce salon, la climatisation 'écologique' semble avoir le vent en poupe.
Mais associer climatisation, écologie et santé n’est pas une mince affaire. Ainsi, une enquête de l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur, concernant une étude pilote réalisée en 2001 sur 90 logements et 9 écoles et rendue publique en 2002, montre que les nouvelles techniques de construction ont permis d'importants gains en matière d'isolation thermique. Cette évolution a permis notamment de réduire la consommation d'énergie mais a également eu pour effet néfaste de limiter les mouvements d'air entre l'intérieur et l'extérieur : en d'autres termes l'air contenu dans un