La cnv selon rosenberg
Avant de savoir pratiquer la CNV, l’auteur nous explique qu’il faut bannir « la communication aliénante », c’est-à-dire les modes de communication incitant à des comportements violents, souvent fondés sur des principes de hiérarchie ou de domination. Ces derniers se déclinent en 4 catégories.
Tout d’abord, les jugements moralisateurs, qui interviennent lorsque les actes d’autrui ne correspondent pas à nos valeurs personnelles, et qui reflètent en réalité nos propres besoins inassouvis.
Ensuite, les comparaisons, qui sont aussi une forme de jugement. Lorsqu’on se compare à quelqu’un, on catégorise cette personne, ce qui revient donc à un jugement moralisateur, et si cette personne à mieux réussi que nous, on se sent incompétent ou déprimé. La comparaison entrave la bienveillance envers nous-même et envers les autres.
La troisième catégorie est le refus de la responsabilité, lorsqu’on se sert du langage pour nier la responsabilité de nos actes, souvent en se servant des verbes falloir et devoir.
Enfin, la quatrième catégorie est l’expression de nos désirs sous forme d’exigences. Notre interlocuteur est alors sous la menace d’un reproche ou d’une punition s’il ne répond pas à notre demande, ses besoins ne sont donc