La colonisation
Loi du 23 février 2005 :
L'Assemblée nationale et le Sénat ont adopté,
Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :
Article 1
La Nation exprime sa reconnaissance aux femmes et aux hommes qui ont participé à l'oeuvre accomplie par la France dans les anciens départements français d'Algérie, au Maroc, en Tunisie et en Indochine ainsi que dans les territoires placés antérieurement sous la souveraineté française.
Elle reconnaît les souffrances éprouvées et les sacrifices endurés par les rapatriés, les anciens membres des formations supplétives et assimilés, les disparus et les victimes civiles et militaires des événements liés au processus d'indépendance de ces anciens départements et territoires et leur rend, ainsi qu'à leurs familles, solennellement hommage.
Article 4
Les programmes de recherche universitaire accordent à l'histoire de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord, la place qu'elle mérite.
Les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord, et accordent à l'histoire et aux sacrifices des combattants de l'armée française issus de ces territoires la place éminente à laquelle ils ont droit.
La coopération permettant la mise en relation des sources orales et écrites disponibles en France et à l'étranger est encouragée.
Cette loi adoptée par le parlement vise à satisfaire l’électorat « pied noir » (Français d’Algérie qui ont du en partir en 1962 lors de l’indépendance). Elle fait l’impasse sur la face sombre de cette colonisation comme les violences, l’exploitation économique et les tortures.
Le terme « rôle positif » de l’article 4 est sujet à controverse.
En premier lieu, les Dom Tom ont fait des protestations par leurs dirigeants politiques et ceux des pays anciennement colonisés. La gauche s’engage dans la bataille ainsi que les historiens qui ne veulent pas que la