la commune de paris
C'est la dernière révolte des parisiens. C'est un mouvement qui a de multiples raisons d'éclater et qui s'est achevé au bout de la semaine sanglante. C'est aussi une tentative qui échoue de gouvernement décentralisateur. C'est surtout une insurrection qui a suscité maintes interrogations sur le mouvement qu'est la commune, « le crépuscule » ou « l'aurore ». Cela a secoué une République qui est à peine en train de naître.
I- Origines multiples
L'hiver 1870/1871 est rude, on est face à un peuple de parisiens patriotes déçus qui se sent trahis et qui vit dans une ville, lieu de fermentation intellectuelle, révolutionnaire de manière très régulière.
A. Des parisiens patriotes déçus.
C'est un hiver rude, mais aussi un siège dur. Ça veut dire aussi un certain énervement dû à l'abus de boissons plus ou moins alcoolisées. Mais surtout ces parisiens n'ont rien compris à ce qui leur arrive à la fin du mois de janvier avec la capitulation et la signature de l'armistice, ils ont la sensation d'avoir été trahis par la province qui a voté pour la paix, de plus, on ne leur a pas permis d'aller jusqu'au bout de leur résistance. La déception, la trahison, l'humiliation notamment avec l'entrée des prussiens le 1er mars dans la capitale, a été ressentie comme une honte de plus pour les parisiens qui ont mis toutes leurs forces dans leur résistance. Il y un mouvement républicain, une réaction spontanée contre la défaite et contre cette France qui a voté massivement conservateur.
B. Paris et la politique.
Ce paris traditionnellement centre du gouvernement est un lieu où il y a une fermentation intellectuelle depuis un long siècle, c'est un lieu qui a toujours été perçu comme étant une ville capitale rebelle. Paris est un foyer politiquement parlant avancé, qui se retrouve avec une autorité. Les maires d'arrondissement ont accrus leurs autorités, ils ont acquis quasiment l'autorité d'un gouvernement. Du côté militaire, donc du côté de