La comparaison des politiques conjoncturelles de l'europe, de la chine et des états-unis
Pour contrecarrer les effets de la crise et remettre les économies sur les rails d’une croissance économique durable, les gouvernements disposent d’un grand nombre d’instruments regroupés sous le vocable de politiques économiques. On distingue traditionnellement les politiques conjoncturelles, qui ont pour ambition de réguler l’activité économique à court et moyen terme en poursuivant les quatre objectifs principaux mis en évidence dans le « carré magique » de N. Kaldor (croissance économique, plein-emploi, stabilité des prix et équilibre du commerce extérieur). Ces mesures doivent être faciles à mettre en œuvre et permettre aux agents économiques de résister à la crise. Les instruments utilisés sont la politique budgétaire et la politique monétaire.
La politique budgétaire regroupe l’ensemble des mesures qui utilise les dépenses publiques ou les recettes fiscales pour agir sur l’activité économique. Pour Keynes, l’intervention de l’état dans l’économie doit compenser les dysfonctionnements du marché. En intervenant sur la demande de consommation par un accroissement des dépenses publiques, l’état favorise la croissance. Il s’agit de stimuler une croissance trop faible. L’état peut décider de réduire les impôts, d’augmenter ses dépenses ou les deux.
La politique monétaire regroupe les mesures qui concernent les conditions du financement de l’économie. Elle est mise en œuvre par la banque centrale du pays. Le principal objectif est la lutte contre l’inflation. La hausse des prix a pour origine une trop grande quantité de monnaie en circulation dans l’économie. La politique monétaire vise donc à contrôler la quantité de liquidité disponible pour les agents économiques en déterminant la norme de progression de la masse monétaire.
Face à la crise de