La comédie dans tatruffe
La pièce de Le Tartuffe s’inscrit dans cette même perspective du moment où elle a suscité une grande polémique et fut l’objet de plusieurs censures, la dénonciation de l’hypocrisie et la fausse dévotion a été interprétée comme une hérésie par le pouvoir religieux, dans un temps où même la glorification de la religion était prohibée sur scène.
L’originalité de Molière réside dans son habileté de joindre le comique à la comédie dans une même intrigue dramatique, pour peindre ainsi une œuvre flamboyante de la littérature française; Le Tartuffe ou L’imposteur constitue une pièce marquante dans l’édifice littéraire du « grand peintre de l’homme tel qu’il est », effectivement l’association de plusieurs genres tels que la farce, la comédie italienne ou la comédie d’intrigues, Molière a réussi un double exploit : promouvoir la comédie au rang de sa rivale la tragédie et rester fidèle à la fonction de la morale, celle que s’assigne la comédie, qui prétend « châtier les mœurs en riant ».
Dans notre étude de la pièce en question, nous essayerons de mettre en exergue la subtilité moliéresque à tirer profit de la prolifération des formes du comique dans le but de prêcher pour une nouvelle image de la femme, et contre les grands vices qui rongeaient la société de son époque, à savoir l’hypocrisie et la dévotion insidieuse .
1- Le comique dans Tartuffe
La tonalité comique résonne tout au long du texte de Tartuffe, celle de la répétition figure dès la scène 4 du premier acte : Dorine donne des nouvelles de sa maitresse, souffrante, à Orgon, Mais ce dernier s’intéresse qu’à Tartuffe