La conception de l'homme de rousseau

1096 mots 5 pages
L’époque du siècle des Lumières, caractérisée par une vision nouvelle et élargie du monde, est une période de pensée moderne où la raison est venue éclairer les hommes. Le philosophe Jean-Jacques Rousseau a vécu à cette époque et était connu pour sa manière particulière de voir le monde, inspirée notamment par l’empirisme d’Aristote, puisqu’il rejettait les idées innées et avait parfois recours à la méthode scientifique. De plus, il développa ses conceptions à partir des racines du naturalisme, ce qui a fait de lui un naturaliste empiriste. Selon lui, l’être humain, partant d’un état de nature à un état de société, tenterait d’atteindre une perfection inaccessible, mais qui assurerait son bien-être et son bonheur. En remettant en question le rationalisme cartésien, Rousseau nous amène à trouver des réponses aux questions suivantes: l’Homme peut-il être réellement heureux en société? À son état de nature, l’Homme est-il meilleur qu’à son état de société? En se perfectibilisant, l’Homme devient-il davantage libre?

Tout d’abord, présentons la conception philosophique de l’Homme de Rousseau. Ce dernier énonça la théorie de liberté et de perfectibilité. Il avait une conception de l’Homme au commencement de l’Humanité, c’es-à-dire à l’état naturel, originel. À cet état, l’Homme était libre, perfectible, seul et doté d’amour de soi et de pitié. Il affirme ainsi que l’Homme est libre positivement parce que la liberté naturelle est une liberté d’indépendance qui consiste à faire en sorte de faire tout ce qui est nécessaire pour assurer sa propre conservation. Toutefois, selon lui, l’Homme s’est dénaturé vers l’état social, en vivant en groupes, en devenant égoïste. Ce sont les catastrophes qui sont à l’origine de ce changement. Afin de les surmonter, l’homme a découvert par hasard qu’il était plus facile de vivre en groupe afin de surmonter leurs faiblesses. Puisque l’Homme vivait isolé et heureux dans des circonstances fortuites, il a noué des relations avec ses

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