La condition des enfants au XIXe siècle
Introduction: Victor Hugo laisse après sa mort en 1885 une très large et diverse bibliographie ainsi que multiple actions menées pour défendre des causes qui lui étaient cher.
Il traite d’ailleurs dans ses oeuvres ces sujets tels que la misère et ses conséquences, la condition des femmes au XIXè siècle, la justice qu’il juge trop sévère et notamment la condition de l’enfant dans Les Misérables dont il entame l’écriture en 1845.
Problématique: Pourquoi et comment Victor Hugo traite-t-il la condition de l’enfant au XIXè siècle dans cette oeuvre?
Pour répondre à cette question, nous allons d’abord souligner le contraste entre les enfants issus de familles aisées ou riches et les enfants de familles dites “pauvres”. Nous allons ensuite rappeler les lois de l’époque concernant la scolarisation des enfants pour enfin vous expliquer comment Victor Hugo traite ce sujet dans Les Misérables.
I- Les enfants au XIXè siècle
1) Enfants issus de familles riches
(enfants de parents aisés, éduqués, bien traités (ont des jouets, habits) ex: les filles des Thernardier)
Dans les familles aisés les enfants ont une place importante, que ce soit à l’école ou à la maison ils ont des lieux pour jouer, dans leurs appartements personnels pour les familles les plus riches. Les enfants participent à la vie quotidienne des adultes, ils mangent avec eux, restent en leur compagnie mais n’ont en revanche pas souvent le droit de s’exprimer. Leur éducation est assurée par les domestiques : les nourrices, les gouvernantes pour les filles et les précepteurs pour les garçons ainsi que les instituteurs.
La « salle d'asile » est une maternelle, les enfants y font de la lecture, de l'écriture, du calcul, du chant, et des travaux manuels .Les parents, issu de classe élevée, ne se chargent ainsi donc pas de l’éducation de leurs enfants. Les mères n’apportent que la tendresse et l’affection tandis que les pères apportent eux l’autorité