La condition féminine, à l’inverse de la condition masculine a toujours suscité un certain nombre de question. La condition, dans la philosophie, renvoie à la nature alors que la femme, selon Larousse est définit comme un individu de sexe féminin de l’espèce humaine dont l’anatomie lui permet de porter et de mettre au monde des enfants. La femme n’est pas définit comme personne à part entière mais en tant qu’individu par rapport à l’homme. Il en est ainsi dans toutes ses activités culturelles ou éducatives. Aussi pouvons-nous nous demander comment la condition féminine évolue dans les trois piliers de la société française que sont le travail, la famille et l’éducation.

Depuis l’obtention du droit de vote des femmes en 1944, la condition de la femme n’a pas beaucoup évolué. Certes la femme d’aujourd’hui est une femme active qui mène de front foyer et carrière, mais toujours est-il qu’elle doit lutter pour l’égalité des sexes.
L’égalité professionnelle entre homme et femme relève du mirage. Selon Carole Rieu de l’INSEE (Institut nationale de la statistique et des études économiques), les statistiques révèlent que les femmes touchent 6% de moins que les hommes. Cette différence salariale qui augmente avec l’âge s’explique par le fait que les femmes occupent des emplois précaires ou souvent inférieurs à ceux des hommes. Cette situation est plus subie que choisie. L’enquête l’emploi le souligne, seulement 27% des femmes affirment qu’elles ont fait ce choix et uniquement 9% de femmes contre 13.4% occupent des postes de cadres malgré le fait qu’elles soient majoritaires dans le monde du travail. Ainsi la métaphore du « plafond de verre » utilisé pour la première fois par Carol Hymowitz et Timothy Schellhardt dans un article du Wall Street est bien représentative de la barrière qui gênerait les femmes dans le bon déroulement de leur carrière et limiterait leur ascension hiérarchique.

Pourquoi la femme est –elle confrontée au « plafond de verre » ?
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