La confession négative
Les dieux égyptiens suscitent depuis toujours curiosité et interrogations. Leur nombre et leur aspect, donne l’impression d’un monde complexe où il est parfois difficile de s’y retrouver. Les 1eres représentations de divinités apparaissent vers 3500 avant J-C sous la forme d’objets ou d’animaux réels ou imaginaires. Le type le plus connu, celui d’un être humain à tête d’animal, se rencontre dés la 1ere dynastie et restera en usage jusqu’à la fin de l’époque romaine.
Les Dieux et les Hommes possèdent de nombreux points communs. Ils peuvent naître, grandir, vivre en famille ou en société, vieillir et même mourir. Ils ont un corps, des sentiments, mangent, boivent, rient, s’insultent, se battent. Ces aspects très humains cachent cependant une nature exceptionnelle. Ils peuvent changer de formes ou d’apparence. Leurs larmes, leur sueur, leur sang donnent naissance à des êtres, des végétaux ou des minéraux. Ils détiennent la puissance qui leur permettra de détruire ou d’écarter toute chose qui tenterait de perturber l’ordre cosmique.
La religion
Pour comprendre la religion en Egypte, il faut tenir compte de son contexte dans sa globalité, le culte, la langue, l’architecture et des époques. Le mythe comme toute choses a subit une série de changements, dans l’écriture, réapparition du culte d’un neter ou modification de son nom, mise e valeur de tel sanctuaire à telle saison de l’année, rénovation ou reconstruction de temple sur d’anciens sanctuaires avec les modifications appropriées à cette nouvelle époque, reprise d’un ancien thème.
Tous ces faits ou nouveautés se sont produits par bonds à des époques déterminées.
Il apparaît alors que les 4 versions des cosmogonies Egytiennes ne sont pas séparées par des divergences mais par des différences de phases. C’est pourquoi il est impossible d’étudier isolément les différents éléments du mythe sans en altérer la signification, c’est dans sa totalité qu’il faut étudier la genèse.
Les 4 thèmes cosmogoniques