La conscience de soi est-elle libératrice ?
La conscience de soi est elle libératrice ? Il est important de comprendre ce qu'est la conscience de soi, c'est à dire l'assimilation d'être un être qui s'oppose au monde extérieur, ce n'est donc pas seulement une capacité intellectuelle, c'est aussi et surtout le principe même de notre liberté. Venant en à la deuxième notions importante de ce sujet, « libératrice » elle sous entendrait dans le cas présent, que l'on est capable sans réagir seulement par automatisme d'avoir un détachement, une prise de recul permettant alors d'exercer des choix. Le problème est donc de comprendre si un être qui a conscience de ce qu'il est (de soi) et un être plus libre au sein de lui ou au contraire plus oppresser, plus renfermer. Pour avoir conscience de soi, on se doit de percevoir le regard d'autrui c'est donc en prenant conscience d'autrui que l'on prend conscience de soi même. Mais ce qui nous revient à travers autrui peux nous déplaire. D'autre part, conscience de soi est intimement liée à liberté car dès lors que l'on a conscience de ce que l'on est, on peut exercer une libre pensée et donc une opposition à la soumission du monde extérieur, nous permettant d'être ce que nous sommes des êtres humains à contrario des animaux qui eux n’ayant pas conscience de ce qu’ils sont ne sont que des figurants.
D'après la thèse de Sartre L'être et le néant, pour avoir conscience de soi, il faut percevoir le regard d'autrui, il n'y a pas selon lui, de relation immédiate de soi à soi-même, c'est donc en prenant conscience d'autrui que l'on prend conscience de soi même. Mais si ce qui nous revient à travers autrui ne nous convient pas, dans ce cas la prise de conscience de soi peut au contraire nous oppresser et nous enfermer. Sartre illustre cet argument avec brio, lorsque celui-ci prend l'exemple de la description d'une scène qui à lieu dans un café. Il raconte que pendant qu'il buvait un café sur une terrasse, de façon impromptu il réalisa un geste