« On se croit libre car l’on ignore les causes qui nous font agir. »

LA CONSCIENCE

Selon l’étymologie, la conscience du latin « cum » avec et « scienta » science désigne le fait d’être accompagné du savoir.
La conscience psychologique désigne la connaissance intérieur que le sujet à de lui-même et de ses actes.
La conscience morale désigne la connaissance du bien et du mal !

La question est de savoir quelle est la valeur de la conscience humaine, mais aussi quelle en sont les valeurs.

La conscience immédiate : attitude Elle se définie comme le fait d’être présent à soi et au monde. Ainsi celui qui est conscient réagi au monde. Ainsi celui qui est conscient réagi aux sollicitations extérieur et pense avoir des attitudes autonomes, à l’inverse de celui qui serait non conscient.

La conscience réfléchie : elle est le propre de celui qui « se rend compte ». Elle désigne un savoir.
La conscience morale : elle se surajoute au deux premières. Si la conscience immédiate n’est qu’un sentiment et la conscience réfléchi un savoir de ce sentiment, la conscience morales est un jugement portée sur ce savoir. CI CR CM
« je sais ce que je fais, / je sais que je le sens,/ je le juge. »

I – Nature et fonction de la conscience

A – Une relation immédiate à soi et au monde

La conscience d’autrui, du monde et de soi sont d’abords la capacité à prendre connaissance.
Ainsi être conscient c’est être présent à son savoir. Descartes affirme à travers le cogito, que c’est l’espace de ma subjectivité qui, quand un premier temps, s’affirme à moi comme plus certain que le monde avec lequel elle est en rapport.

Chez les stoïciens la conscience ne peut agir que sur ce qui dépend de nous.
A contrario elle ne peut rien sur ce qui ne dépend pas de nous.
« Changeons nos désires plutôt que l’ordre du monde. »

B- Un pouvoir de réflexion

La conscience est comme un miroir me renvoyant simultanément mon image et celle du monde.
Elle ouvre sur une