La contenance, une fonction qui pose des limites et sous-tend l’éducation.
« contenance », « limites » et « éducation »
1. Définitions au dictionnaire Larousse.
Autour de la contenance :
- La contenance, c’est la façon de se tenir, l’attitude, le maintien.
- Se donner une contenance, c’est adopter tel ou tel comportement de façon à dissimuler sa gêne, son trouble.
- Décontenancer quelqu’un, c’est lui faire perdre contenance, l’embarrasser, le déconcerter.
- Se décontenancer, c’est perdre contenance, se troubler.
- Faire bonne, mauvaise contenance : conserver, perdre son calme, la maîtrise de soi, dans une situation difficile.
- Perdre contenance : perdre son sang-froid, se troubler.
- Contenir : renfermer, avoir en soi – ou – retenir dans certaines limites ; empêcher de se répandre, de se manifester (contenir la foule, contenir sa colère).
- Se contenir : maîtriser la violence d’un sentiment (la colère), empêcher sa manifestation.
Autour de la limite :
- La limite, c’est ce qui marque le début ou la fin d’un espace de temps mais aussi la borne ou le point au-delà desquels ne peuvent aller ou s’étendre une action, un influence, un état.
Autour de l’éducation :
- Eduquer, c’est former l’esprit de quelqu’un, développer ses aptitudes intellectuelles, physiques, son sens moral mais aussi apprendre à quelqu’un les usages de la société, les bonnes manières.
Ces définitions sont brutes et n’ont pas spécialement de lien avec la psychomotricité en tant que tel.
Je me suis pris au jeu de définir, en tant que psychomotricien, dans mes mots et à l’aide de différents auteurs chacun de ces termes.
2. La contenance.
Contenir, c’est tenir avec ... avec mon corps, mon tonus, mon regard, ma voix, ma pensée.
En début de stage, je voulais tout maîtriser, tout « contenir » puis peu à peu, je me suis donné le temps d’être surpris par les enfants et j’ai pu me faire et leur faire confiance.
J’ai pu m’interroger sur ma manière de