Compte rendu
« La controverse de Valladolid » de Jean Claude Carrière :

I- Résumé de l’œuvre :

La controverse de Valladolid commence sur une interrogation sur l’identité des Amérindiens : Qui ont-ils ? Sont-ils descendants d’Adam et Ève ? On retrace la découverte de l’Amérique et on explique les conflits dans laquelle l’Eglise se trouve avec la Réforme. La réussite militaire et économique des Espagnols grâce à Pizarro conduit par Dieu engendre des questions et des indignations sur les mauvais traitements faits sur les populations amérindiennes. Le pape Paul III souhaitant rétablir l’autorité de l’Eglise face à Charles Quint qui semble une prise de conscience. Une dispute est donc mise en place à Valladolid en 1550. Le débat oppose :
Ginés de Sepulveda, un chanoine brillant, ami de Cortès, qui a traduit un grand nombre d’ouvrage d’Aristote et qui souhaite par dessus tout obtenir l’autorisation de publier son livre « Democrates alter, sive de justis belli causis » c’est à dire : les causes de la guerre juste.
Bartolomé de Las Casas, un prêtre de 73 ans, qui a vécu de nombreuses années dans les encomiendas du Mexique et du Nouveau Monde. Il a eu une révélation en préparant une messe par la phrase suivante : « Le pain des pauvres, c’est leur vie. Celui qui les en prive est un meurtrier » et trouve intolérable la façon dont les espagnols s’approprient les terres des Amérindiens et les mauvais traitements qui leur sont réservés au nom de la religion catholique. Le sujet officiel de la discussion est donc la publication du livre mais aussi de répondre à la question suivante : les Amérindiens ont-ils une âme ? La réponse à la question est très importante étant donné qu’elle peut sortir ces peuples de l’esclavage. La discussion se fait sous l’autorité du légat du pape et d’un représentant de Charles Quint et se déroule dans un monastère. L’assemblée composée de moines du monastère n’a pas une opinion bien définie puisqu’elle n’a pas vécu au Nouveau Monde et ne