La controverse de valladolid
Sépulvéda retourne la situation à l’avantage des espagnols en incriminant les Indigènes. Il utilise le registre polémique, il est agressif dans ses gestes et ses paroles. Pour défendre sa thèse, qui est « Non seulement il est juste, mais il est nécessaire de soumettre leurs corps à l’esclavage et leurs esprits à la vraie religion », ce dernier utilise des exemples pour soutenir ses arguments mais également des connecteurs logiques, notamment la conjonction de coordination « Mais ». Sépulvéda est dans la raison et la logique contrairement à Las Casas qui, lui est dans la passion. Il parle sans même laisser le temps à Las Casas de répliquer. Ses paroles sont très souvent exclamatives ce qui prouve son agressivité.
C’est grâce à tout cela que Sépulvéda a construit un discours efficace.
Les indiens sont décrits comme étant un peuple barbare, sans aucune civilisation, atteint de cannibalisme. Ils sont assimilés à des animaux sauvages et féroces, pratiquant des sacrifices humains sans raison véritable, juste pour faire plaisir à leurs idoles.
Les indiens sont identifiés comme étant le plus sanglant des peuples avec des chefs tyranniques, qui tuent et mangent les hommes et qui fêtent cela en dansant après avoir revêtu des peaux. Sépulvéda attaque également Las Casas en désignant les Indiens comme idolâtres, cannibales, sodomites, ce sont des êtres monstrueux, barbares et tyranniques qui ne font que du mal aux innocents. Les indiens sont des menteurs, ils semblent être ignorés de Dieu. Dans cet extrait, les