La controverse de valladolide
Tout d'abord, le principal indice permettant l'identification du dialogue est la marque du discours direct : le tiret. On constate également que la ponctuation comme les points d'interrogation et les points d'exclamation permettent eux aussi d'identifier le dialogue. On trouve aussi à l'intérieur du dialogue des verbes de locution suivis du nom d'un personnage (l.1) demande le légat”, (l.6) “dit Sépulvéda“, (l.19) “demande-t-il à Sépulvéda” ou encore tout simplement le nom du personnage lorsque l'on passe du dialogue au passage narratif (l.15) “Las Casas” (l.25) “Le cardinal” permettant au lecteur d'identifier le locuteur. On trouve trois fois dans cet extrait le passage du dialogue au récit (l.15-18), (l.25-29) et (l.40-43). Ces passages de récit ont un rôle de transition. Tantôt, invitant à prendre du recul sur l'échange narratif qui vient de se terminer, tantôt, introduisant l'échange suivant. Les passages de récit permettent d'intercaler une courte description de la scène, qui d'un point de vue extérieur, rend compte de l'attitude des interlocuteurs. En particulier pour Las Casas, ces passages, précisent la gestuelle, le mode d'expression et le raisonnement du dominicain.
Question N°2:
En 1550 après la découverte de l’Amérique, un cardinal et deux autres figures importantes, le dominicain Bartolomé de Las Casas, et le philosophe Sépulvéda se retrouvent dans le couvent de Valladolid pour débattre sur la nature des habitants du nouveau monde : sont-il des hommes comme les autres ? (l.37-38) «Vous dites que ces indigènes sont des créatures parfaitement humaines, ce qui n'est pas sur ». Sépulvéda pense que ces indigènes sont des êtres d’une catégorie inférieur comparable aux animaux (l.8) « le renard » qu’ils sont faits pour être dominés et qu’ils s’apparentent au diable (l.7) «Satan », «le malin », il s’oppose à Las Casas qui lui au contraire pense que ces indigènes sont des hommes qui leur sont égaux. Pour lui, ils sont de véritables créatures