La crise de 1929 (Steinbeck)
John Steinbeck est né en 1902, à Salinas, en Californie et a vécu jusqu’en 1968. Célèbre écrivain, il a grandi dans une famille irlandaise. Il a été étudiant à l’université de Stanford située juste à côté de San Francisco. Par la suite, de retour à Salinas, il a exercé de nombreuses professions comme maçon ou encore bûcheron et aussi ouvrier agricole. Ce sont toutes ces expériences qui ont nourrit aussi l’œuvre de John Steinbeck. Le premier livre qu’il a rédigé, en 1929, s’intitule La Coupe d’Or. Avec le contexte de la crise économique en Amérique et la montée du socialisme chez les auteurs, Steinbeck va être considéré comme quelqu’un d’engagé politiquement. Cela est lié au fait qu’il écrit beaucoup sur les paysans, les travailleurs dans le domaine agricole, rural, et qu’à travers ses écrits il fait aussi ressortir une certaine vérité sur ces conditions et modes de vie précaires qui touchent une partie de la population américaine. Ce sont d’ailleurs ces différents ouvrages qui vont rendre l’auteur célèbre. Mais cette idée d’auteur engagé peut être nuancée car, et pour cela je vais me baser sur une phrase extraite de l’article de Steinbeck que nous trouvons sur le site internet Larousse, « Steinbeck n’est pas une tête politique, encore moins un marxiste. Il n’a rien en commun avec les écrivains socialistes américains, tel Edward Dahlberg, Richard Wright, Paul Taylor, Howard Fast ou James T. Farell. ». Steinbeck évoque peu le socialisme en soi dans ses ouvrages, en revanche, il nous renvoi plus à l’idéal que certains américains se faisaient de l’avancée vers l’Ouest. Nous en avons l’exemple avec Les raisins de la colère. Le livre nous retrace l’avancée vers l’Ouest de la famille Joad. Ils doivent quitter l’Oklahoma car les terres, sur lesquelles ils travaillaient, ne sont plus fertiles. Ils décident donc de partir en direction de la Californie. Mais ce cheminement ne se réalise pas sans entraves. Les Joad sont aussi ce que nous