Conséquences économiques immédiates de la crise de 1929 Aux Etats Unis.

Le jeudi 24 octobre 1929 (ou « jeudi noir ») marque le début de la grande dépression : 13 millions de titres sont échangés à la bourse de New York contre 4 millions habituellement. Mais, comme le titrait le « Decatur evening journal », la panique générale débuta réellement le mardi 29 octobre appelé « mardi noir » où 16 millions de titres sont vendus.

Cette chute brutale du cours des actions entraîne la ruine des petits épargnants qui ne peuvent plus rembourser leurs crédits. À cette époque, beaucoup d’épargnants pratiquent les « calls loans » qui consiste à spéculer sur les actions en n’en payant que 10%, donc en empruntant 90% à des courtiers. Cette pratique ne peut plus fonctionner car pour qu’elle fonctionne, les cours doivent monter. Or, les cours chutent brusquement. Ce qui va donc entraîner une faillite des banques car plus personne n’emprunte pour spéculer. La faillite de plusieurs banques va mettre fin à la consommation à crédit, donc la consommation de biens de consommation va fortement baisser. En 1930, la consommation à diminuée de 6% par rapport à 1929, se qui entraîne une surproduction de la part des entreprises qui sont obligées de stocker car leur produits ne se vendent plus. Aucun type d’entreprises n’est épargné par cette baisse soudaine de la consommation. La valeur des constructions neuves est en baisse, passant de 12 milliards de dollars en 1926 à 10,8 milliards en 1929. Cette baisse met aussi en difficultés de nombreux agriculteurs. Cette baisse pousse les chefs d’entreprises à prendre des décisions inédites pour l’époque : Réviser à la baisse leurs prévisions, leurs projets puis les embauches ce qui entraîne une mise à pied ou une réduction des horaires pour les ouvriers et les employés. De plus de nombreuses entreprises font faillites car l’investissement s’effondre. Les industries n’ayant pas fait faillites ont vu leur bénéfice s’effondrer ce qui va les