La crise de l'exclusion
Depuis longtemps, la haine du papisme (popery) prenait en Angleterre des proportions importantes. La défense du protestantisme contre les progrès du catholicisme revenait de façon récurrente à chaque session du parlement. la conversion de jacques d’York, héritier du trône, à la religion détestée ajoutait une dimension ouvertement politique à la peur du papisme. La révélation en septembre 78 d’un complot qui visait la ruine totale du protestantisme allait, dans ces conditions, déclencher une crise sans précédent ou la monarchie risquerait de sombrer, plus connue sous le nom de crise de l’exclusion. Il faudrait 3 ans ainsi que beaucoup d’habileté pour permettre à Charles II d’en sortir victorieux, non sans effusion de sang et sans conséquence à long terme. Tout commence en fait le 22 aout 78 quand Charles II faisait sa promenade habituelle dans st James Park fut abordé par un chimiste de sa connaissance, Christopher kirkby qui lui remit un document décrivant un complot de grande envergure. Rédigé par un certain dr Tonge, pasteur connu comme anti jésuite. Ce dernier, aussitôt convoqué devant le roi et Danby s’expliqua. Il avait été mis au courant du complot par son ami Titus Oates qui en connaissait tous les détails. Il remit au roi en rapport en 43 articles, rédigé par Oates ou se dévoilait un vaste réseau de complicités pour l’assassinat du souverain, son frère le duc d’york, le renversement du gouvernement, la prise du pouvoir par un groupe de cathos et le massacre général des dignitaires protestants. Une perquisition fut faite chez le secrétaire du duc d’york (le futur jacques II). Elle révéla une correspondance compromettante entre le avec le père Lachaise, confesseur de louis XIV, ce qui déclencha une hystérie collective, accentuée quelques semaines plus tard avec un second coup de théâtre. Le juge de paix chargé de l’affaire sir edmund Berry godfrey fut découvert assassiné sur une route des environs de Londres., meurtre qui