La crise de l'éducation, hannah arendt
Dans La Crise de la Culture
I. Les données et la nature de la crise éducative aux USA, son rapport avec la politique
1) Présentation du problème
La Crise de l’éducation se focalise sur le cas des Etats-Unis où elle se donne à voir de manière prononcée. En effet, cette crise est l’un des manifestations de la crise de la modernité en général. Les données de cette crise sont simples : Arendt commence tout d’abord par parler d’une baisse de niveau scolaire qui revient périodiquement ainsi que les autorités produisant un endiguement permanent de ce problème.
Malgré l’apparence futile de cette crise par rapport aux autres grands évènements du XXe siècle, Arendt ne la considère pas comme anodine.
Arendt précise que, malgré l’importance des circonstances aux Etats-Unis, ce qui arrive dans ce pays pourrait très bien arriver dans d’autres dans un certain avenir. La crise est quelque chose de positif si on analyse le problème autrement qu’avec des préjugés et des réponses toutes faites. La crise est la traduction d’un problème autre. Elle la décrit comme le symptôme de la perte des réponses que la tradition proposait et qui ne sont plus accessibles au « sens commun » d’une époque.
2) Acteurs du problème
- La natalité est l’essence de l’éducation. Des êtres humains entièrement nouveaux arrivent au monde et doivent recevoir l’héritage de celui-ci.
- Un autre acteur : l’utopie politique américaine, celle du Nouvel ordre mondial. Ardent pose l’immigration en tant qu’acteur, on demande à l’école de fondre différents groupes ethniques. Le Nouvel Ordre Mondial tend à la base à éradiquer les problèmes de la pauvreté et de l’oppression. C’est un rejet du vieux monde qui lui fut incapable de supprimer ces problèmes. On souhaite la nouveauté à tout prix, elle emploi l’expression de « pathos de la nouveauté » (p 227). Enthousiasme pour ce qui est nouveau est donc lié aux racines politiques de l’Amérique.
- Entraine un autre acteur : Le