La crise politique italienne
En ce qui concerne le cas italien, c’est de savoir si la démission de Silvio Berlusconi et le nouveau gouvernement mis en place par Mario Monti permettront à l’Italie de se relever face à cette crise.
Pour y voir plus clair, il faut d’abord savoir d’où nait la crise économique italienne.
La crise en Italie est le résultat de différents problèmes qui s’accumulent au sein de ce pays.
Le premier problème qui est le plus important est celui de la dette publique qui a atteint les 1 900 milliards en juin 2011 soit 120 % du PIB. Cette dette considérable est surtout la cause d’une hausse des taux italiens Pendant les années 1960, lorsque l’idée d’Etat-providence devient dominante, la plupart des pays voient croître leurs dépenses publiques. Mais en Italie, le prélèvement des impôts a été beaucoup plus lent parce qu’il n’y avait pas la force politique pour l’imposer.
Le problème est aussi le résultat d’un système corrompu, en effet il faut souligner l’évasion fiscal qui est présente en Italie de manière plus importante en effet, 120 millions d’euros en 2010 selon les estimations.
En plus de cela, on reproche les marchés sanctionnent surtout l’incapacité du gouvernement italien à réaliser les réformes nécessaires pour relancer la croissance italienne. On voit apparaître la condamnation de l’absence de crédibilité des politiques de rigueur et de relance.
Suite à toutes ces difficultés et au manque de professionnalisme du gouvernement Berlusconi ce dernier va perdre toute crédibilité. En effet, le mercredi 9 novembre, à la une des principaux journaux italiens est annoncée la démission prochaine de Silvio Berlusconi, qui ne dispose plus de la majorité absolue à la Chambre des députés de plus les taux d’intérêts italiens ont atteints un seuil critique (6.77%). Ce cadre économique et financier fait peser un poids assez lourd sur les épaules du président de l’Italie Giorgio Napolitano qui est désormais le seul maître du