La crème solaire et ses limites
1. La problématique des indices de protection
D’après une étude du journal « Libération », entre 25% et 30% des crèmes solaires ont un indice de protection inférieur à celui annoncé sur l’emballage, le client est donc trompé. Ce genre tromperie est souvent dû à la différence entre les tests in vitro et les tests in vivo. Selon la dermatologue Catherine Oliveres Gouthi, durant les essais, on applique 2 mg/cm2 ce qui veut dire que pour respecter l’indice de protection solaire il faudrait qu’on se recouvre de l’équivalent d’une balle de tennis par application. De plus la notion « écran total » est erronée car les indices de protection ne dépassent pas 50.
2. Les allergies en lien avec les crèmes solaires
Certaines marques de crème solaire contiennent des ingrédients allergènes et ne l’indiquent pas forcément dans la composition du produit. Hormis les composés dont seulement des traces sont présentes dans les crèmes solaires (tels que les œufs, le lait, les noix) l’ingrédient le plus allergène est l’oxybenzone. Il traverse la peau et peut s’introduire dans le sang, l’urine et le lait maternel. Une expérience consistant à appliquer de la crème solaire contenant des ingrédients tel que l’oxybenzone a d’ailleurs prouvé la dangerosité de ce produit. Il est considéré comme responsable de 50% des allergies aux produits solaires. Il provoque ensuite des malformations génitales dont notamment un grossissement de la prostate. De plus le 4-MBC et le 3-BC provoqueraient un retard de la puberté mâle. Margaret Schlumpf de l’Université de Zurich déconseille d’utiliser des crèmes solaires contenant ces ingrédients chez les enfants et les femmes enceintes.
3. Les cancers et les crèmes solaires
En plus d'être allergisant certains ingrédients sont soupçonnés d’être à l’initiative de cancers. Selon