la culture anglo americaine
En premier lieu, le terme violence est défini dans toute société humaine comme étant la limite civile et morale à ne pas franchir. Néanmoins, cette violence matérialisée par la criminalité reste relative à chaque société. Ainsi l’un des aspects de cette différence réside dans la manière dont est abordé le sujet. En France par exemple, l’analyse de ces phénomènes relève d’une tache purement intellectuelle et philosophique, tandis que dans la culture américaine elle relève d’une approche cinématographique ou artistique plus globalement. Il n’y a pas de réflexion anthropologique, mais une volonté de démoniser ce genre de déviants. Ces tueurs sont donc transcendés jusqu'à devenir des monstres aux yeux des autres. En Europe ou en France plus particulièrement, cette perception n’existe pas car il y a une volonté de ne pas les confronter à la société et de ne pas accentuer, sans intérêt, le degré du drame.
D’autre part, la culture anglo-américaine estime qu’il est primordial de souligner le fait que ces pratiques criminelles ne sont qu’une forme de désaccord avec les lois collectives et sociétales qui se manifeste forcément par une repression individuelle. Pour la culture latine ce genre de pratiques n’influe aucunement sur les fondements de la société, il pousse simplement à en chercher les défaillances. Mais cette image fascinante du criminel qu’offre la culture anglo-américaine remonte aux origines de cette dernière c'est-à-dire à la culture nordique qui opposait nature à culture.
Cette opposition entre deux forces égales