«La Cérémonie» au sens traditionnel, comme son nom l'indique est une action qui progresse tout au long du film sur un même thème avec la certitude, dès le départ que cela va mal se terminer. C'est l'évolution de deux personnages principaux, Jeanne et Sophie, vers un massacre. ¤La confrontation de deux milieux sociaux est flagrante. Sophie ainsi que Jeanne proviennent d'un mileu modeste. Cela aparait par le language familier «Il court, il court, le furet... il fourre, il fourre, le curé...». Sophie ne possède pas de culture intellectuelle à cause de son analphabétisme qu'elle ressent comme un exclusion et une inferiorité sociale qu'elle cache avec honte. Son incapacité à lire est présentée comme une souffrance morale, la douleur est visible sur son visage lorsqu'elle s'isole dans sa chambre et tente, en vain, de lire. On perçoit aussi les differences sociales à travers la télévision. Sophie possède dans sa chambre un petit écran, dont les Lelièvre se sont débarassé, signe de supériorité. Sophie est captivée par ce dernier et les émissions de varité qui s'y trouvent. Cette scène se répète à plusieurs reprises, ce qui montre que c'est une activitée principale du personnage. Les Lelièvre, eux, possèdent un grand poste de télévision planté au beau milieu du salon, qu'ils regardent pour se cultiver. Dans une scène, la petite famille suit avec enthousiasme un opéra. Sur le plan physique, Sophie et son amie portent des vêtements déparéillés, et des coiffures enfantines qui mettent en avant leur immaturité contrairement à Mme Lelièvre qui possède une classe irréprochable qui sucite par ailleurs la jalousie de Sophie et Jeanne de ce que l'autre a et qu'elles n'ont pas. Les deux amies déchirent alors, avec violence, les vêtements de Mme Lelièvre à la fin du film, peu avant l'acte. ¤De plus, le duo possèdent un certain déséquilibre mental, marqué par leur impulsivité et leur façon qu'elles ont d'agir sans reflechir. On distingue un renversement systématique entre le bien et