La delinquence des mineurs
La délinquance juvénile, par opposition à la délinquance des adultes, considérées comme criminalité, est un phénomène social relativement récent mais qui commence à prendre des proportions énormes. Depuis 1972, le nombre d’infractions a en effet été multiplié par 4. La période 1992-2001 a également été le théâtre d’une hausse constante de certaines formes de délinquance liée à la conjonction de plusieurs facteurs responsables du développement d’une délinquance juvénile.
Mais comment la délinquance juvénile se manifeste-t-elle? Et qu’elles actions faut-il prendre pour la diminuer?
I/ Les actes de délinquances commis
A) La manifestation de la délinquance
La délinquance se manifeste par des actes antisociaux, qualifiés par les juristes d’infractions, commises par des enfants âgés de moins de 18 ans.
Les juristes distinguent :
- les délinquants primaires, âgés de moins de 16 ans et poursuivis pour des faits de faible gravité qui le plus souvent correspondent à une atteinte aux biens d’autrui
- des récidivistes qualifiés en jargon policier de ‘gros délinquants’ et qui ont fait l’objet de plusieurs interpellations par la police.
Les psychologues préfèrent parler de déviance car les actes commis s’écartent des normes, ils transgressent les règles en vigueur.
Le comportement violent des jeunes vis-à-vis des biens d’autrui et des personnes n’est plus une manifestation isolée mais tend à s’organiser à travers des bandes de jeunes où il n’est pas rare de trouver des adultes.
Les actes commis par les délinquants et le plus souvent enregistrés sont : les vols, les coups et blessures, les atteintes aux biens, le recel, la conduite de véhicules sans permis de conduire, l’atteinte à la pudeur, et la consommation de drogue.
B) Le profil du jeune délinquant
Trois facteurs essentiels sont retrouvés à la base du développement de la personnalité du jeune délinquant : une carence d’autorité parentale, un échec scolaire et une personnalité