La dent d'or de fontenelle
La Dent d’Or
Introduction : 1- Nous avons ici un texte de Fontenelle, publié en 1886, intitulé « LA DENT D’OR » et qui est une excellente introduction au XVIIIème siècle. En effet, il est particulièrement représentatif de cette époque par son ton, sa structure et son propos, comme on va le démontrer. 2- Pour bien mettre en évidence les intérêts du texte, on va en faire une étude linéaire en 2 parties : « l’anecdote » et « les réflexions de Fontenelle ».
I) L’Anecdote : Le 1er paragraphe constitue l’introduction et on peut affirmer que la 1ère phrase est un résumé : c’est aussi un conseil qui ne sera pas souvent suivi comme on va le voir dans l’anecdote. On peut constater l'ironie avec une antithèse, donc Fontenelle va se moquer. Pour éviter la censure, il place son récit loin dans le temps (XVIème s) et dans l’espace (Allemagne). Evènement étrange mais douteux (« couru ») et les plus grands savants allemands vont vouloir étudier cette dent en or. Ils ont tous des noms latins et viennent de grandes universités (ces noms et ces titres les valorisent). Ils vont tous se mettre à écrire des livres les uns contre les autres (ils se reprennent, se contredisent, …). Ainsi, Fontenelle se moque car le texte est toujours ironique. Les ouvrages de ces auteurs s’appellent « des commentaires, de commentaires, de commentaires ». Il fait une allusion à la religion, et aux textes chrétiens (parodie). Puis, un orfèvre va examiner la dent, et trouvera que c’est un trucage ( 13 lignes sur les savants, et 2 lignes sur l’orfèvre). Donc les savants vont tomber de haut, et leur nom les font chuter d’encore plus haut.
Transition : Fontenelle dit qu’il faudrait faire la même chose pour tous les événements (vérifier avant de commenter). La vraie ignorance est d’expliquer le faux, pas d’avouer ce que l’on ignore. Il dit que l’humain aime (ou préfère) les contes, les mythes et donc, le faux. C'est ce que Fontenelle va prouver en 3