La disparition de la classe ouvriere
La classe ouvrière est en crise, cependant elle compte encore cinq à six millions de salariés. Cette classe a perdu sa "conscience de classe", moteur de la lutte sociale. Aujourd'hui elle est très marquée par l'individualisme et par la recherche d'un lendemain stable face à la précarité, au chômage et à la mondialisation capitaliste. La rupture des unités de production a profondément ancré la classe ouvrière dans une crise matérielle et morale.
Extrait du document
La Classe ouvrière est apparue en France, au XIX e siècle avec la Révolution industrielle se caractérisant par le passage d'une économie rurale, artisanale à une économie industrielle et capitaliste. La classe ouvrière se définit aussi comme le prolétariat. Selon Karl Marx c'est la classe sociale opposée au Capital, une classe sociale étant un groupe d'individus homogènes selon certains critères. Le prolétariat ne dispose pas des moyens matériels de production détenus par le Capital et se voit donc dans l'obligation e vendre sa force de travail à la classe antagoniste pour survivre. On parle aussi de culture ouvrière car elle possède des normes, des valeurs, un mode de vie propre à elle même. Numériquement et depuis la Révolution Industrielle la classe ouvrière a longtemps été considérée comme la plus importante. Cependant, à partir des années 1960, à cause de l'émergence des employés on constate une diminution du nombre d'ouvriers. Puis à partir de 1970-1980 cette diminution va s'accélérer avec les chocs pétroliers, la désindustrialisation...
Ce déclin entamé à partir des années 1960 n'a t-il pas entrainé une disparition de la classe ouvrière? Dans une première partie nous analyserons les différents facteurs qui ont conduit à ce déclin puis dans une seconde partie nous verrons en quoi, malgré tout, la classe ouvrière perdure. D'un coté il est clair que la société ouvrière est en déclin avec l'extension de la classe des employés (avec la féminisation de l'emploi), le progrès technique