La dissertation
Qu'elle soit littéraire, historique, géographique, économique ou philosophique, une dissertation reste composée de trois grands moments : l'introduction (avec exposition du sujet, contextualisation et déroulement d'une problématique), d'un développement (en deux ou trois parties) et d'une conclusion. Cette structure reste stable.
Enfin, certaines conventions sont spécifiques aux matières (il est autorisé d'écrire les titres et sous-titres des parties en dissertation d'économie ; il est recommandé de faire trois parties en dissertation de lettres dans le supérieur ; le plan d'un sujet d'histoire doit la plupart du temps être chronologique ou chrono-thématique plutôt qu'exclusivement thématique, etc.)
La méthodologie de la dissertation philosophiqueArticle détaillé : Dissertation de philosophie.
La dissertation incite à s'interroger systématiquement sur le sens d'un sujet qui, par-delà son apparence « bien connue » pose un problème à la pensée. Il est généralement admis qu'une bonne dissertation philosophique devra balayer les sens du sujet afin d'en faire ressortir la contradiction (dans l'introduction) la traiter scrupuleusement en examinant sa thèse et son antithèse (dans le développement) afin de lui proposer une synthèse et de conclure.
Mais finalement ce type de plan trop classique tend à ne plus convenir puisque l'on ne peut admettre une chose et son contraire de manière valable. Une bonne dissertation doit prendre position et étayer la thèse soutenue. Un plan "thèse antithèse synthèse" n'aboutit pas à cela mais laisse une réponse mitigée "oui/non/peut-être" insuffisante dans l'enseignement d'aujourd'hui.
L'introduction et la problématiqueLe rôle de l'introduction est d'exposer et de contextualiser (concrètement) tous les sens du sujet proposé, afin d'amener une contradiction en son sein