La duchesse de langeais
Les deux chapitres suivants racontent l'histoire de La duchesse de Langeais et de Montriveau. Le décor : Les faubourgs Saint-Germains, la classe sociale ? L'aristocratie bien sûr... c'est dans ce vaste cirque que surgit Montriveau qui n'entend rien aux semblants. Il n'est épris que de ce qui est juste.
La jolie duchesse s'amuse à le séduire et quand Armand se fait trop insistant, elle brandit la seule puissance opposable à un tel homme : Dieu. La duchesse manoeuvre. Elle n'aime pas le général, elle est flattée d'en être à ce point désirée, et la religion lui permet de se refuser tout en faisant durer l'intrigue. L'amour entre eux est fait de longues conversations et du droit qu'elle octroie à celui qu'elle appelle son amant de lui caresser les pieds ou de lui baiser la nuque. Dans leurs échanges, outre le recours à la morale, la duchesse use déjà de l'argument de fond : si elle se donne, elle sera abandonnée par lui. Elle veut un amour que rien ne dissipe. Quelle plus belle preuve d'amour que de seulement s'aimer sans se donner !
Montriveau, éperdu d'amour, averti par un ami que la duchesse ne cédera jamais, fait un saisissant réajustement. Découvrant l'ampleur de sa propre crédulité, il décide d'ignorer son aimée qui, dès lors, mesure ce qu'elle perd : l'amour de sa vie. Il organise sa vengeance et fait enlever la duchesse pour lui