La démocratie de tous les temps
L’opinion sur la politique est très partagée depuis toujours. Une question s’impose : le citoyen devrait-il respecter les lois de la cité en tout temps? Cette analyse critique a pour intention d’expliquer et d’illustrer les propos de deux hommes de la politique ainsi que leurs opinions. Martin Luther King dans La lettre de la prison de Birmingham fait entendre son idée de la politique de son époque. De même que dans le dialogue Criton de Platon, où Socrate tente de justifier son acceptation quant à sa condamnation à mort. La deuxième partie du texte consiste à exposer les parallèles et les oppositions des deux libres auteurs. Enfin, l’analyse sera complétée par ma position personnelle.
Martin Luther King
D’une part, La lettre de la prison de Birmingham, où Martin Luther King fait part de sa vive consternation face à la ségrégation frappante des Américains vis-à-vis les Afro-américains. Au travers de cette lettre, il explique son choix de se battre contre le gouvernement et dénonce la violence faite aux Noirs, et particulièrement dans la ville de Birmingham. Ce qui l’amène à expliquer pourquoi il décide d’enfreindre les lois, considéré comme de la désobéissance pour les dirigeants politiques. C’est aussi dans cette lettre qu’il répond aux critiques des dirigeants religieux. Lui-même à son tour critique la direction que prennent ces lois ainsi que leurs emplois. L’objectif principal de sa lettre consiste à déplorer les deux catégories de lois qui se sont créées : les justes et les injustes. Le paradoxe étant que les lois justes sont un devoir moral avant un devoir juridique, ce qui inversement amène chaque citoyen, à décider moralement de désobéir aux lois injustes. C’est après qu’il pose cette question : « Quelle est la différence entre les unes et les autres? Comment déterminer si une loi est juste ou injuste? » Et c’est en réponse à cette question qu’il écrit : « Une loi juste est une prescription établie par l’homme en conformité avec la loi