La désindustrialisation
Au 17ème siècle, Colbert développa les premières manufactures royales. La France se spécialise dans le bas de soie, savons et tapisseries, dentelles, rubans, draps et porcelaine.
À compter du 18ème siècle, nous exploitons le charbon, nous développons la machine à vapeur et l’industrialisation de l’imprimerie. Nous somme dans la première révolution industrielle. La deuxième débute un siècle plus tard. Elle repose sur des nouvelles sources d'énergie, le pétrole et l'électricité. La conjoncture est favorable. Cette croissance fut encore plus importante durant la période des « Trente glorieuses » (1945 à 1973). Les ménages s’équipent. Ils achètent par exemple des réfrigérateurs, télévisions, lave-linges et automobiles.
Toutefois, les chocs pétroliers de 1973 et de 1979 entrainent le pays dans une phase de récession qui s’est accentuée en 2008 avec la crise économique et financière « Subprimes ».
Face à cette crise naissante, la France se voit obligée de prendre des mesures pour pouvoir rester compétitive en termes de manufactures et d’industries. Ici, il est important de mesurer le statut de la compétitivité industrielle de la France aussi bien européenne qu’internationale. Il convient donc de situer l’industrie française selon le contexte économique international ; la France est actuellement la cinquième puissance économique mondiale et la deuxième puissance industrielle. Malgré ses positions assez importantes, la France est loin derrière l’Allemagne notamment en industrie. Des disparités liées aux gains de productivité (prix, marges bénéficiaires, coûts salariaux) ou encore à l’importance des délocalisations dues à l’outsourcing dans les pays émergents permettent de constater que la France a un bon nombre d’étapes à franchir avant de pouvoir rester compétitive.
Pour faire face à ces crises et à une concurrence féroce, la France mène depuis toujours des politiques industrielles avec plus ou moins de succès. Le gouvernement actuel tente