Nous sommes tous des êtres obéissants depuis que nous sommes enfants : en effet, nous apprenons des règles de vie car nos parents nous donnent des ordres . Cependant, il arrive parfois qu’un individu ou un groupe d’individus ne suivent pas les règles établies, la règle sociale. Ils sont alors les auteurs de conduites déviantes . Ces conduites déviantes ont toujours existé, en tous lieux et en tous temps. Mais elles sont considérées comme déviantes de façon aléatoire, puisqu’il s’agit d’une représentation, en fonction de la société et de l’époque dans lesquelles elles sont exercées.
Parmi les types de déviance que l’on peut compter actuellement, existe la « désobéissance civile ». Elle consiste en un acte exercé de manière consciente, et contraire à la loi. Elle a aussi la particularité d’avoir un but précis : modifier la règle.
Mais comment lier les concepts de « désobéissance civile » et de « conduite déviante » ? Sont-ils des concepts suffisamment proches pour que la désobéissance civile soit considérée comme un comportement déviant ? Comment est perçu le concept de désobéissance civile par la société ? Peut-on considérer que certaines de ses caractéristiques lui confèrent un statut d’action recevable et approuvable ?
Dans une première partie, il faudra donc tenter définir les deux concepts afin de faire le lien entre les deux. Puis, nous tenterons de comprendre en quoi la perception de la désobéissance civile semble plutôt positive, malgré le non respect des lois qu’elle engendre.

Dans un premier temps, il semble important de comprendre en quoi consiste un comportement déviant. Le terme « déviance » est apparu dans les années 60. Il peut être désigné comme un « comportement qui échappe aux règles admises par la société. » ( dictionnaire Le Petit Robert).
Mais s’il y a déviance, c’est parce qu’il y a une norme. Une société fixe de manière inconsciente et de manière progressive des règles considérées comme