La famille et le milieu ouvert
I) L’AEMO
L’AEMO avant la loi de mars 2007 : on parlait de signalement avec AEMO judiciaire et administrative
Aujourd’hui (après la loi mars 2007) l’AEMO = judiciaire et le côté administratif = AED.
On ne parle plus de signalements mais d’informations préoccupantes qui arrivent à la cellule départementale de l’enfance en danger. L’information recueillie sera évaluée pendant 3 mois. Cette cellule si situe au conseil général.
A Bayonne, le travail s’effectue en binôme avec une AS de secteur et un ES de l’ASE.
Il se déroule en plusieurs étapes :
Convocation du ou des parents, lecture de l’information préoccupante, et regard sur leur réaction. Recueil de la parole du parent : 1er parent.
L’enfant est vu par la PMI, les médecins ou la psychologue, mais en demandant l’accord des parents (obligatoire depuis mars 2007). L’implication de parents est toujours recherchée.
Rapport écrit qui va à la cellule départementale pour une commission technique d’évaluation. Suivant ce qui est pensé de la situation, la solution peut être soit administrative (accord avec la famille), soit judiciaire (mesure AEMO ou mesure de placement). Si les parents n’adhèrent pas, l’affaire qui aurait pu être traitée en AED, bascule en AEMO.
II) Le travail avec les familles
La mesure d’AEMO est prise par le JDE. Prise de mesure minimum 6 mois, souvent 1an et peut aller jusqu’à 2ans renouvelables.
Le juge désigne un service, à Bayonne c’est la sauvegarde l’enfance. L’équipe comporte : un chef de service, un ES, AS, psychologue et psychiatre.
Lorsque l’ordonnance arrive, un référent situation est choisi un référent de la situation. En général, un ES suit environ 25/30 enfants.
L’ordonnance est lue avec les parents.
Un livret d’accueil leur est donné.
La psychologue ne suit pas les enfants, mais peut les recevoir ponctuellement afin d’éclairer l’équipe.
Après un premier entretien au bureau, il y’a un entretien à domicile pour voir les