Avec la première guerre mondiale, le costume bascule définitivement dans l'ère moderne. Au début du 20ème siècle, les vêtements s'allègent: les manches retrouvent une dimension plus naturelle, les manteaux et les chapeaux, de formes vagues, sont plus amples, les diverses décorations des robes se font plus sobres. Par ailleurs, en France, dès 1909, le port du pantalon, proscrit comme l'ensemble du costume masculin aux femmes n'est plus un délit si la femme tient à la main un guidon de bicyclette ou les rênes d'un cheval. Des jupes, pour le tennis ou la bicyclette, des culottes bouffantes pour la baignade, apparaissent qui découvrent la cheville et témoignent d'une audace nouvelle. Durant la première guerre mondiale, les femmes sont mobilisées et remplacent donc les hommes dans diverses activités, de ce fait, elles portent des pantalon car cela est plus pratique. Au même moment, le corset disparaît et Paul Poiret s'en félicite: "C'est au nom de la liberté que je préconise la chute du corset". La silhouette féminine se libère. En 1915 et 1916, les couleurs des vêtements sont sombres à cause des nombreux deuils et souffrances du pays. De 1917 à 1920, en ville, les femmes portent des robes foulards ou robes-chemisiers, sans taille, bien plus pratiquent et le tissus est plus léger.

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La guerre terminée, le costume féminin traverse des modes contradictoires. La mode à la garçonne, dont Coco Chanel fut l'initiatrice habille "la femme moderne - celle qui après la première guerre mondiale se mit à travailler, prendre le métro, dîner au restaurant, boire des cocktails, farder ses joues et montrer ses jambes - à transposer son audace dans le vêtement" (Diana Vreeland). Dans les années 30, le costume renoue avec la féminité. Les jupes se rallongent et la taille reprend sa place naturelle.

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L'événement majeur de l'après-guerre est l'avènement du prêt-à-porter; Dans cette