La ferme des animaux
De la même façon, le soulèvement de animaux fait référence à la révolution bolchevik d'octobre 1917.
De plus, cette révolution a été animée par les idées marxistes représentées ici par Sage, l'Ancien (Karl Marx) en personne !
De même, on on devine également que le personnage du cochon Napoléon ne peut être que Staline, toujours opposé à Trotski qui dans le roman se cache sous les traits de Boule de neige.
Il est possible aussi de démasquer Hitler sous les traits de Frédérick, fermier de la ferme voisine.
En ce qui concerne les fermes, on peut dire que la ferme Foxwood représente la stricte Angleterre.
De même, on reconnaît le très célèbre Stakhanov sous l'apparence de Malabar (Il avait extrait en un temps record quatorze fois du charbon dans les mines). Le peuple est quant à lui représenté par les moutons. Brille Babil, lui, représente la propagande Stalinienne qui guide les ouvriers et le peuple.
A la fin du roman, George Orwell a voulu montrer que quiconque ayant le pouvoir en mains, veut toujours en avoir plus et exploite ainsi les personnes qu'il considère comme inférieures. Les cochons animés par la soif de pouvoir deviennent cruels et tyranniques et ressemblent de plus en plus aux hommes.
Cette ressemblance est d'autant plus réelle que les cochons se "métamorphosent " et marchent sur les deux pattes de derrière, s'habillent, dorment dans un lit avec des draps et deviennent alcooliques et ils pactisent avec les hommes.
La fin représente un retour à ce que vivaient les animaux avec Mr Jones mais ils sont encore moins nourris et travaillent plus.
Ce retour est marqué par le fait que la ferme des animaux redevient la ferme du Manoir.
L'apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l'une le corps, l'autre l'âme. Le corps est la fable; l'âme, la